Surcharge du bas du corps
Physiopathologie
- La face externe des cuisses est réceptive aux progestatifs
- La face interne des cuisses est réceptive aux oestrogènes
- Les cuisses contiennent 15% de récepteurs Béta et 85% d ’Alpha d ’où la graisse fessière et des membres inférieurs est très souvent réfractaire à un régime
- Hyperlordose étranglement des vaisseaux Ces surcharges sont dûes en grande partie à des perturbations hormonales.
La surcharge pondérale du bas du corps peut prendre plusieurs formes :
Culotte de cheval
Elle commence à l'extérieur de la cuisse, sous la crête iliaque et se termine à mi-cuisse. Souvent, elle est associée à une maigreur du thorax par régime intempestif, et une sous-ventrière chaude.
Elle est souvent héréditaire et débute à la puberté, se complique avec les grossesses, les perturbations hormonales et la ménopause.
Elle se traite par lipoaspiration, associée à un équilibre alimentaire.
Culotte de zouave
Elle arrondit le bassin jusqu’à la taille, pour dessiner une silhouette "en violon".
La transmission est toujours héréditaire, l'évolution se fait par à-coups successifs : d'abord le bassin, les bras et les cuisses, puis l'ensemble des membres.
Elle se traite par lipoaspiration, associée à un équilibre alimentaire.
Botte nerveuse et lymphatique
Elle enferme uniquement les membres inférieurs et s'accompagne tou-jours d'une hyperlordose (exagération de la courbure du bas du dos). Elle est liée à une hérédité veineuse.
Elle s’accompagne de lourdeurs de jambes et d'œdème, aggravés par la chaleur et lors d'un voyage en avion.
Ce type de surcharge pondérale peut être traité par chirurgie au niveau des cuisses.